La pratique du ski est responsable d’un très grand nombre d’entorses du genou et notamment de rupture du Ligament Croisé Antérieur (LCA).
En effet, le mécanisme le plus souvent observé est celui d’une torsion de genou. On observe notamment une augmentation du risque de rupture ligamentaire si le ski ne déchausse pas.
Lors du traumatisme, un craquement, une douleur et un impotence fonctionnelle (impossible de redescendre en ski) doivent faire suspecter une rupture ligamentaire.
De plus, une rupture du ligament croisé antérieur entraîne un saignement dans l’articulation (hémarthrose) responsable du gonflement du genou.
QUE FAIRE SUR PLACE APRÈS UN TEL ACCIDENT ?
Un premier bilan sera réalisé en station avec notamment une radiographie qui sera, le plus souvent, « normale » (pas de fracture évidente).
Un traitement fonctionnel sera mis en place comprenant notamment :
– Des médicaments antalgiques et anti inflammatoire
– La consigne de glacer le genou
– Une attelle et des béquilles
QUE FAIRE DE RETOUR CHEZ VOUS ?
Prendre contact avec votre médecin généraliste qui vous orientera, en cas de persistance de douleurs, d’un gonflement du genou ou encore d’une instabilité vers un chirurgien orthopédiste, avec une IRM.
Le but de l’IRM sera de mettre en évidence une éventuelle rupture ligamentaire mais aussi d’éventuelles lésions associées, notamment méniscales.
Des séances de rééducation pourront être débutées avant même l’IRM effectuée dans le but d’assouplir le genou, d’entretenir le tonus musculaire et d’aider le drainage articulaire.
Lors de votre rendez-vous avec le chirurgien sera décidé, ou non, une reconstruction ligamentaire. En effet cette décision pourra être prise notamment en fonction de votre âge, de votre pratique sportive,ou d’une éventuelle persistance de l’instabilité malgré la rééducation.